L’article mensuel du Maître de benjamin Creme, numéro de septembre 2009 de la revue Partage international
Le blasphème de la guerre
par le Maître , par l'entremise de Benjamin Creme
Par deux fois, au siècle dernier, le monde a connu les
convulsions d'une guerre totale et atroce qui a coûté la vie à des millions et
des millions d'êtres humains. Chacune des deux phases de cette guerre était
censée « mettre à jamais fin à la guerre » ; pourtant il se trouve aujourd'hui
encore des gens pour fomenter et projeter une nouvelle épreuve de force, avec
des armes encore plus destructrices.
Combien de temps faudra-t-il aux hommes pour se rendre
compte que la guerre ne résout rien, ne prouve rien, et ne fait qu'occasionner
pertes et souffrances aux peuples de la Terre ? Telle est notre question.
L'une des raisons principales du retour des Maîtres dans
le monde des hommes est, précisément, de leur rappeler cela, et d'exercer sur
leur pensée une influence telle qu'ils se détournent à jamais de la guerre.
Tant de nations possèdent aujourd'hui la bombe nucléaire, arme la plus
destructrice jamais conçue et fabriquée, qu'une guerre à grande échelle
constituerait l'horreur absolue : la destruction complète de la vie sur la
planète Terre. Pour des millions et des millions d'années, la Terre deviendrait
une planète morte, un déchet toxique. Les hommes, quant à eux, devraient s'incarner
sur un monde sombre, éloigné de tout, et recommencer leur long, long voyage
vers la lumière.
Les conseils de Maitreya
Vous pouvez être certains que quand Maitreya entamera sa
mission au grand jour, ce qui est imminent, il confrontera les hommes à ce
problème et à ses conséquences, et leur offrira sa solution et ses conseils. La
guerre, leur dira-t-il, est un blasphème, une abomination et un crime perpétré
contre tous les hommes, qu'ils y soient ou non impliqués. La guerre,
soulignera-t-il, doit être ainsi considérée si l'humanité et les règnes
inférieurs doivent survivre.
Seuls le partage et la justice, ajoutera-t-il, assureront
l'avenir des hommes. Faites tout pour parvenir à l'unité et à la coopération,
car les hommes de la Terre sont un. « Considérez votre frère comme vous-même »,
et faites le premier pas vers votre divinité. « Faites que votre action soit à
la mesure des besoins de votre frère, et résolvez les problèmes du monde. Il
n'y a pas d'autre voie. »
Les habitants de la Terre
Ainsi Maitreya parlera-t-il aux habitants de la Terre.
Ainsi s'efforcera-t-il de réorienter leurs pensées. L'écouteront-ils,
suivront-ils ses conseils ? L'esprit des hommes est plein de crainte et
d'appréhension : les vieilles habitudes de pensée ont la vie dure et abhorrent
le changement.
Pourtant, de plus en plus, les problèmes et les
privations qui découlent de l'effondrement économique actuel incitent les
hommes à se mettre en quête de nouvelles manières de vivre, à se tourner vers
le partage, la création d'un monde plus juste et plus généreux. Ainsi, beaucoup
sont prêts à répondre à l'appel de Maitreya.
Bien sûr, nombreux sont ceux qui ne sont pas prêts au
changement. Beaucoup se satisfont de la situation actuelle, dans l'attente
d'une reprise prochaine des marchés qui leur permettra de recommencer à faire
de l'argent avec du vent, pour leurs entreprises et pour eux-mêmes.
Nombreux aussi, dans le monde religieux, sont ceux qui ne
verront pas d'un bon œil l'apparition de l'Instructeur. Coupés de la
connaissance, ils se cramponnent à des dogmes fabriqués par l'homme et verront
en Maitreya, Seigneur de l'Amour, l'abomination du mal qu'ils redoutent. Mais
il n'en ira pas ainsi pour tous. Beaucoup de groupes religieux de par le monde
ont vu et entendu Maitreya dans le passé, quoique sous un autre aspect. Ils se
rappelleront l'Instructeur qui leur est apparu et a semé dans leur esprit les
graines du partage et de la justice, tout en bénissant leurs terres des eaux de
Vie du Verseau.
Au fil du temps, si forte se fera la pression de ceux qui
veulent un monde meilleur, plus juste et plus sûr, que même les plus sectaires
se joindront au concert des revendications, réclamant haut et fort le
changement. Ainsi en sera-t-il.
Partage international, septembre 2009